REALISATRICE
et artiste
1992 Sarajevo, c’est encore la guerre dans les Balkans.
Ma ville Barcelona fête les Jeux Olympiques et une guerre d’une violence extrême a lieu à 1000 kms. Le monde me semble déjà aveugle à la violence.
Dans le processus de création des artistes
Frank Horvat 2018
Documentaire
En 2016 je réalise le film « Le photosophe, des instants » avec Frank Horvat, qui est projeté dans des Festivals et grands Musées.
Camille Cier
Gabriella Morawetz
Philippine Schaefer
C’est capturer cet INSTANT vrai qui m’intéresse.
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Réalisation de moyen métrage
Madeleine de Sinéty
« L’instinct photographique » A l’occasion de l’exposition Madeleine de Sinéty, un village
Aujourd’hui j’utilise la créativité et l’outil audiovisuel dans mon travail de thérapeute.
Dans mon processus de création
Mon travail est aujourd’hui un pont entre la réalisation documentaire, la création artistique et l’outil thérapeutique.
Sandra Wis
Après des études d’Histoire de l’Art, je parcours le monde pendant 15 ans derrière ma caméra en tant que réalisatrice (reportages, documentaires, films musées, web, TV). En 2016, je reprends des études, j’avais 44 ans et c’était le moment pour moi de devenir Thérapeute. J’intègre la formation de Thérapeute familiale systémique auprès de Mony Elkaïm. Puis au Centre des Buttes Chaumont avec Martine Nisse et Pierre Sabourin.
Je me suis tournée vers la thérapie systémique, à travers mon propre vécu et mon parcours thérapeutique personnel. Je suis donc thérapeute systémique et je pratique la psychothérapie. Je ne suis pas psychologue – c’est un choix de formation. L’approche systémique avait tout son sens pour moi. Car elle permet de travailler dans une dynamique de système, de famille ou de groupe, plutôt que dans la stigmatisation d’un seul membre de ce système.
REALISATRICE
et artiste
C’est capturer cet instant
vrai qui m’intéresse.
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contact@sandrawis.com
Aujourd’hui j’utilise la créativité et l’outil audiovisuel dans mon travail de thérapeute.
Une trajectoire personnelle
Bio à 4h du matin:
Ma vie, mon enfance
J’ai grandi au soleil de Barcelona. L’horizon toujours présent. J’adorais la plage en hiver. Les apéros espagnols qui ne finissent pas et écouter les adultes discuter pendant des heures sur la nouvelle Espagne et la nouvelle Catalogne. Je me rappelle aussi des balades avec mon père et Flash notre gros chien au Parque Güell, à l’époque complètement à l’abandon. J’aimais observer autour de moi. Nous sommes dans les années 80 en pleine transition démocratique après la mort de Franco.
J’étais un enfant myope, le flou n’était pas une erreur pour moi, mais ma façon de voir et de percevoir le monde.
De loin les couleurs se mélangeaient, la mer se fondait dans le ciel, les gens devenaient des formes qui bougeaient dans le paysage. Quand on est myope, et que l’on ne porte pas de lunettes, on reconnait les gens par leurs mouvements, leurs gestes. On pose notre regard sur le sujet et on le fixe. Pour mieux voir, on fronce les sourcils comme si on était en colère. Mais non, c’est le cerveau qui essaye de faire le point.
Je me rappelle aussi des disputes de mes parents et de leur amour fou, qui a marqué ma vie. Comme disait Antonio Machado : « Ni avec toi ni sans toi, sans toi car je meurs, avec toi car tu me tues. ». Ma vie s’est construite ainsi. Et puis des fois cela m’arrangeait de ne pas voir net, dans le flou c’est toujours plus facile d’imaginer un autre monde meilleur…