Le 31 décembre 2016 j’ai réalisé ces photographies (autoportraits). Dans un moment de détresse, j’ai senti le besoin de matérialiser des émotions que je portais en moi depuis longtemps: la tristesse, la solitude, isolement émotionnel, honte, culpabilité, dégoût…
Des émotions qui se mélangeaient à des souvenirs d’enfance et me poursuivaient dans ma vie d’adulte. Des émotions écrites sur mon corps impossible à effacer. Je portais un lourd fardeau qui m’entravait dans ma marche. Je vivais dans un silence insupportable.
Faire ces photos, les regarder, les ordonner, créer une composition pour raconter mon histoire, puis la montrer et prendre du recul, l’ensemble du processus fut un déclic ! Je me suis vue de l’extérieur. J’ai pu comprendre. J’ai pu VOIR. J’ai pu me voir. Puis partager pour nommer et transformer et dépasser… Exister.
Le 31 décembre 2016 j’ai réalisé ces photographies (autoportraits). Dans un moment de détresse, j’ai senti le besoin de matérialiser des émotions que je portais en moi depuis longtemps: la tristesse, la solitude, isolement émotionnel, honte, culpabilité, dégoût…
Des émotions qui se mélangeaient à des souvenirs d’enfance et me poursuivaient dans ma vie d’adulte. Des émotions écrites sur mon corps impossible à effacer. Je portais un lourd fardeau qui m’entravait dans ma marche. Je vivais dans un silence insupportable.
Faire ces photos, les regarder, les ordonner, créer une composition pour raconter mon histoire, puis la montrer et prendre du recul, l’ensemble du processus fut un déclic ! Je me suis vue de l’extérieur. J’ai pu comprendre. J’ai pu VOIR. J’ai pu me voir. Puis partager pour nommer et transformer et dépasser… Exister.
